Comme Jésus descendait à terre, un homme de la ville vint à sa rencontre. Cet homme était tourmenté par des esprits mauvais; depuis longtemps il ne portait pas de vêtement et n'habitait pas dans une maison, mais vivait parmi les tombeaux. Quand il vit Jésus, il poussa un cri, tomba à ses pieds et dit d'une voix forte: - Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu très haut? Je t'en prie, ne me punis pas! Il dit cela parce que Jésus ordonnait à l'esprit mauvais de sortir de lui. Cet esprit s'était emparé de lui bien des fois; on attachait alors les mains et les pieds de l'homme avec des chaînes pour le garder, mais il rompait ses liens et l'esprit l'entraînait vers les lieux déserts. Jésus lui demanda: - Quel est ton nom? - Mon nom est "Multitude", répondit-il. En effet, de nombreux esprits mauvais étaient entrés en lui. Et ces esprits priaient Jésus de ne pas les envoyer dans l'abîme. Il y avait là un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture sur la colline. Les esprits prièrent Jésus de leur permettre d'entrer dans ces porcs. Il le leur permit. Alors les esprits mauvais sortirent de l'homme et entrèrent dans les porcs. Tout le troupeau se précipita du haut de la pente dans le lac et s'y noya. Luc 8, 26-33.

Révélation de Notre Dame de Fatima

Troisième apparition

La plus importante des apparitions de la Cova da Iria, l'apparition clé, le fondement de tout le message de Fatima, est la troisième apparition, celle du 13 juillet. Écoutons une fois de plus la description de Lucia :

«Que voulez-vous de moi ? demandai-je.

- Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours, en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'elle seule peut vous secourir.

- Je voudrais vous demander de nous dire qui vous êtes et de faire un miracle pour que tous croient que Vous nous apparaissez.

- Continuez à venir ici tous les mois. En octobre je dirai qui je suis, ce que je veux et je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire.

Là, elle formula quelques demandes dont je ne me rappelle plus très bien. Ce dont je me souviens c'est que Notre-Dame a dit qu'il fallait réciter le chapelet pour obtenir les grâces durant l'année. Et elle continua :

- Sacrifiez-vous pour les pécheurs et dites plusieurs fois, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : Ô ! Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation pour les péchés commis contre le C½ur immaculé de Marie.

En disant ces paroles, elle ouvrit de nouveau les mains comme lors des deux mois passés. Le reflet parut pénétrer la terre et nous vîmes quelque chose comme une mer de feu. Plongés dans ce feu, les démons et les âmes ressemblaient à des braises transparentes, noires ou bronzées, ayant forme humaine, qui flottaient dans le brasier, portées par les flammes qui sortaient d'elles, avec des nuages de fumée tombant de tous côtés, ressemblant à la chute des étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, au milieu de cris et de gémissements de douleur et de désespoir, qui horrifiaient et faisaient trembler d'effroi. Les démons se distinguaient par des formes horribles et sordides d'animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme des braises de charbons noirs.

Effrayés et comme pour appeler au secours, nous avons dirigé notre regard vers Notre-Dame, qui nous dit avec bonté et tristesse :
- Vous avez vu l'enfer, où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Coeur immaculé. Si l'on fait ce que je vais vous dire, de nombreuses âmes obtiendront le salut et auront la paix. La guerre va finir, mais si on ne cesse pas d'offenser Dieu... une autre, bien pire, commencera. Lorsque vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue, sachez qu'il s'agit du grand signe que Dieu vous donne, qu'il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l'Église et le Saint-Père. Pour l'empêcher, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Coeur immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis. Si on répond à mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. Finalement, mon C½ur immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera accordé au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi. Etc. Cela ne le dites à personne. À Francisco, oui, vous pouvez le dire.

Quand vous récitez le chapelet, dites après chaque dizaine : Ô ! mon Jésus pardonnez-nous, délivrez-nous du feu de l'enfer, attirez toutes les âmes vers le Ciel, principalement celles qui en ont le plus besoin.

Après un instant de silence, j'ai demandé :

- Vous ne me demandez rien d'autre ?

- Non, aujourd'hui je ne te demande rien d'autre.

Et, comme d'habitude, elle commença à s'élever en direction du levant jusqu'à disparaître dans l'immensité du firmament.»


Dans le «Etc.», qui suit la promesse que se conservera toujours au Portugal le dogme de la foi, commence la troisième partie du secret écrite par Lucia entre le 22 décembre 1943 et le 9 janvier 1944 et remise à l'évêque de Leiria le 17 juin 1944. L'enveloppe contenant le secret fut envoyée à Rome, en 1957. Le Saint-Père Jean XXIII le lut et le communiqua «à tous les chefs du Saint Office et du Secrétariat d'État et également à quelques autres personnes.» Les papes Paul VI et Jean-Paul II le lurent aussi mais jusqu'à maintenant personne ne jugea prudent de le révéler. Les deux autres parties du secret sont connues depuis 1941.

Retrouvez l'intégralité du message de Fatima sur www.JesusMarie.com


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