Bonjour à tous, et bon temps de Noël : accueillons Jésus, le Fils de Dieu fait homme, l'homme parfait.
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Dieu ne pouvait fonder une nouvelle humanité, une nouvelle souche d'humanité, un nouveau départ, que sur un couple nouveau.
Adam et Eve avaient failli. Jésus et Marie sont un nouveau départ.
Marie est l'Immaculée. Rachetée par son Fils par anticipation, elle est établie dans une grâce de sainteté originelle par préservation de l'atteinte du péché d'origine. Et, dans sa liberté de femme, Marie n'a jamais péché. Elle n'a été que OUI au Père, au Fils, à l'Esprit.
Jésus n'a été que OUI à son Père; et parce que Jésus est Dieu et homme à la fois, ce OUI parfait (assumé jusque dans une mort ignominieuse) est un contrepoids total au NON d'Adam et Eve et de tous les péchés de tous les hommes de tous les temps, il est à la hauteur de la réparation de l'offense faite au Père par le NON initial.
Le Père ne veut pas le sacrifice de son Fils. Mais le Père et le Fils et l'Esprit, sont engagés totalement dans le sauvetage de l'humanité en perdition. Le Fils (pour le Père et dans le souffle de l'Esprit) porte le poids de tous les NON et les engloutit dans son OUI parfait.
Lettre aux Hébreux 9,14 : "Combien plus le sang du Christ, qui par un Esprit éternel s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes pour que nous rendions un culte au Dieu vivant"
Nous sommes justifiés par ce OUI parfait, le Père ne regarde plus que ce OUI qui couvre tous les NON, et nous introduit, réconciliés, dans sa Gloire.
Merci Jésus.
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Septième ciel, version "profane" :
Dans l'Antiquité, on pensait que la Terre était le centre du monde. Les astres et les dieux avaient été imaginés dans des sphères de cristal, chaque sphère représentant un ciel. Il y avait alors un ciel pour chaque planète, soit sept au total. Le dernier était celui des étoiles, mais derrière lui se cachait celui des dieux. On disait à l'époque, lorsque l'on avait du plaisir à quelque chose, que l'on était "ravi au ciel". Le troisième était celui de Vénus, déesse de l'amour, ce qui explique que l'on disait aussi "être au troisième ciel". Cependant, après que les théories de Galilée aient été démontrées, on garda "être au septième ciel", pour conserver une référence aux dieux dans l'organisation des astres.
http://www.linternaute.com/expression/l ... ieme-ciel/Septième ciel, "version apocryphes" (livres non retenus dans le canon des Écritures Saintes)
Saint Irénée, évêque de Lyon en 177, théologien reconnu mais dons les écrits sont perdus pour la plupart, affirme: "Le monde se compose de sept cieux. Y habitent les vertus, les anges et les archanges; ils remplissent les fonctions du culte envers le Dieu bon et créateur de tout. C'est pourquoi est abondante l'habitation de l'esprit de Dieu. Le prophète Isaïe énumère (Isaïe 11,2) sept formes de son culte qui ont reposé sur le Fils de Dieu, le Verbe, au moment de son Incarnation. La première est la Sagesse: elle contient toutes les autres. Moïse en a donné le modèle dans son candélabre à sept branches" (Démonstration Apostolique 12,761).
Le livre de l'Ascension du Prophète Isaïe, récit apocryphe (c'est à dire qui n'est pas rangé dans le canon officiel catholique et orthodoxe des écrits religieux juifs et chrétiens) conservé toutefois en entier par l'Eglise Orthodoxe Ethiopienne raconte la vision du prophète contemplant le Christ qui traverse les sept cieux par deux fois, l'une pour descendre vers la terre, l'autre pour remonter vers les espaces supérieurs. Le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu s'y révèle avec une intensité bouleversante. L'auteur affirme que ce mystère "a été caché à tous les cieux, à tous les princes et à tous les dieux du monde" (As. 11,16), ce qui rejoint le point de vue théologique développé par Saint Paul dans en (1 Cor. 2,8).
Je ne sais pas s'il y a des écrits de mystiques chrétiens parlant des 7 cieux, comme certains parlent des 9 choeurs des Anges...
Ne pas chercher à tout savoir, c'est le début de la sagesse ! On verra quand on y sera...
Amicalement à tous.