J'ai besoin d'aide, de vos prières mais surtout de rencontrer un prêtre exorciste. Celui de ma paroisse (qui devrait m'en conseiller un ), m'a dit que c'était un problème d'éducation que je vivais et qu'il fallait que je porte plainte contre mon fils ( vous verrez pourquoi et je n'en disconviens pas, mais après ?) et l'emmener consulter un psy, quant au diable ou autres maléfices, bof ! on exagère toujours un peu ! ! ! ! Sans affirmer qu'il y a nécessité d'exorciser, mais je me demande si comme quand on va chez le médecin parce qu'on doute de quelque chose, il n'y a pas moyen qu'un prêtre habilité dans ce domaine puisse voir ma famille et nous dire ce qu'il en ait, j'ai l'impression que ça ne coute rien, que c'est leur devoir en ce sens qu'ils ont fait le choix d'aider les autres dans ce domaine. Mais pourquoi ai-je l'impression qu'il y a une théorie mais au moment de pratiquer, chacun se renvoie la balle pour en finir par se coller strictement à une procédure que si on la suit on obtient quand même pas d'aide car on nous remballe chez les psy d'où l'on vient par ailleurs en nous disant que Dieu par son fils le Seigneur Jésus est l'ultime secour.
Je suis épuisée par des années de luttes pour trouver des solutions humaines et mêmes en priant pour sortir de cette spirale de difficultés. Les psy, les pasteurs, les services sociaux, les abbés, les curés, les diacres, tous sans exception ont montré leur limite. Que dois-je faire ? Me tourner vers Jésus oui, mais encore, est-ce que personne d'autre ne peut me donner la main en ce moment ou je suis moi-même perdue ?
Voilà mon problème :
Je me fais du souci pour mon fils qui vient d'avoir 18 ans depuis le 16/08/1990. Depuis sa tendre enfance il n'a jamais vraiment été un élève très organisé et assidu à l'école primaire. arrivé en secondaire, les problèmes ont commencé : bagarre, petit vol (gsm, quelques francs, fuite de l'école avec les amis) cette période correspondait à la fin de mon mariage avec leur père. En 2000 notre divorce a été prononcé et j'ai refait ma vie avec un frère en christ qui prétendait que c'était la volonté de Dieu. Je venais de me convertir et avais une grande crainte de Dieu, bien que pas convaincue, j'ai accepté de me marier avec lui en aout 2001. Mes enfants par amour pour moi l'ont toléré mais ne l'acceptaient pas facilement. l'ainé m'a demandé d'aller vivre avec leur père et les deux cadets (jumeaux) sont restés avec moi. 2004 je fini par me séparer avec le frère en christ car je ne me sentais vraiment pas à ma place dans ce mariage. De plus cet homme n'avait pas de travail et pas d'espoir d'en avoir un jour (nous sommes en 2008, il ne travaille toujours pas) pour moi ce n'était pas vraiment un bon exemple pour mes enfants, je l'ai quitté et on a traversé des périodes difficiles mes jumeaux et moi (pas de toit, le père qui m'insultait tout le temps et rejettait les jumeaux qui avaient choisi de vivre chez moi plutôt que chez leur père) fin 2004, les jumeaux ont commencé a décroché à l'école ce qui aboutira en 2006-2008 à un décrochage total. La fille qui restait au fond de son lit et le garçon commettant de petits larcins, des bagarres et mauvaises fréquentation, drogues, police, juge de la jeunesse, vol de ma voiture, accidents, etc....) L'école : terminé ils ne parvenaient plus à y allé malgré tout ce qu'on pouvait leur faire endurer (punition, service d'aide à la jeunesse, et...) rien n'y faisait.
Je me suis dit que mes enfants ont manqué de l'autorité paternelle et les suites du divorce les ont marqués. Mais tout doucement j'ai commencé à noté dans leur comportement quelque chose qui m'inquiète au-delà et qui me fait dire que mes enfants subissent une influence maléfique. Ma fille par exemple qui j'avoue semble se complaire dans sa fainéantise se secoue certain jour et recommence à fréquenter l'école puis un beau matin sans explication elle refuse de se lever, ni même de parler à qui que ce soit. Elle me parle parfois et me dis : "maman, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose de diabolique qui se passe avec nous, en effet, je veux m'en sortir dans la vie, je veux aller à l'école avoir des amis et faire plein de chose comme tous les jeunes, mais il y a comme une voix en moi qui me dit de ne rien faire et même parfois me pousse au suicide, mais je ne veux pas vous voir souffrir alors je ne me tue pas. Il faut que je prie, mais je ne sens pas Dieu" Je lui ai offert une bible, elle la lit de temps en temps et me demande de l'emmener à l'église le dimanche. Et arivé le dimanche matin elle refuse de se lever quand je viens la réveiller et me parle durement et de manière ordurière pour que je la laisse tranquille"
son frère jumeaux, que je soupçonne de consommer des substances illicites parfois, vient de me voler 1000,00 euros et s'est enfui de la maison. Lui parcontre il m'insulte toujours comme du poisson pourri avec une telle dureté en me traitant de ratée alors que j'ai un travail décent (je suis fonctionnaire nationale) j'ai fait des études supérieures, je suis administratrice et présidente d'association, je fais donc ce que je peux, ce que j'aime pour la société et lui mon fils me parle toujours avec une telle haine et me rabaisse en utilisant ce qu'il sait qui pourrait me faire mal. C'est dans la manière où les choses se déroulent, que je fini par me dire que tout n'est pas naturel. J'ai l'impression que partant d'une blessure morale (justifiée par le divorce difficile des parents et des années d'errance et de mauvais choix de moi-même) mes enfants étaient perdus certes, mais que des esprits malins en ont profité de la situation pour les envoûter et les enchainer dans un cercle d'échec où tous les choix qu'ils font ne font que les enfoncer encore plus alors qu'ils veulent et souhaitent s'en sortir.
J'ai encore du ressort pour me battre, mais je suis perdue, je ne sais plus que faire. Faire punir mon fils par un juge, mettre ma fille à la porte pour qu'elle aille apprendre à faire quelque chose d'elle-même. Mais j'ai l'impression qu'il y a un problème qu'il faut que j'examine de plus près et au besoin le résoudre afin de les aider au mieux. La prison n'a jamais vraiment aidé quelqu'un, la dépression non plus.
Merci d'avance à ceux qui prendre leur temps pour me répondre.

Gi-Marie